RDV a Samarcande
Nous voila depuis une semaine a Samarcande, le Kirghizstan est deja loin. Nous l'avons quitte sous la pluie pour entrer dans la vallee du Fergana, la zone la plus peuplee d'Ouzbekistan, et sans doute la plus cultivee, a tel point que denicher une petite place de bivouac n'est pas chose aisee au milieu de tous ces champs de coton (bon de toute facon le bivouac n'est pas fortement encourage par le gouvernement Ouzbek qui demande a la sortie du territoire les papiers d'enregistrement quotidien dans les hotels, que nous collectons au maximum de nos possibilites, donc nous sortons la tente moins souvent qu'auparavant).
Des champs de coton a perte de vue
Si le kirghizstan nous avait laisse dubitatifs quant a la chaleur de l'accueil des locaux, ce ne sera pas le cas ici : on nous invite regulierement a prendre le the sur la route, et les gens qui nous abordent sont le plus souvent sympathiques et vraiment interesses de savoir d'ou nous venons et ou nous allons (et les enfants ne nous jettent pas de pierres ce qui est plutot un progres).
Nous sommes sortis de la vallee en franchissant un petit col sur une route parsemee de controles militaires, signes des tensions qui ont regne dans la region, pour revenir sur un terrain plat et rouler a un bon rythme vers Samarcande. Nous y sommes arrives a temps pour accueillir la famille Le Couls (presque au complet) dans un B&B bien agreable et servant des petits-dejeuners gargantuesques (de quoi reprendre quelques kilos). La semaine est vite passee entre visite des monuments, repos, negociations forcenees au bazar, repos, aperos, repos, repas copieux, repos...
Contemplation...
Enorme petit-dej
Le Bazar
Il nous reste 3 jours de pedalage pour nous rendre a Bukhara, ensuite nous prendrons le train (notre visa expire bientot), d'abord pour Ourgentsh histoire de s'arreter visiter Khiva, puis pour Beyneu au Kazakhstan d'ou nous bifurquerons vers Aktau au bord de la mer Caspienne (toujours en mode ferroviaire, l'enregistrement dans les 5 jours suivant l'entree n'etant pas possible avant Aktau). C'est donc un grand bond vers l'Ouest que nous nous appretons a faire, de quoi se rapprocher un peu plus de l'Europe.